Cinq trucs pour détecter la désinformation en ligne

Cinq trucs pour détecter la désinformation en ligne

 

Il n’y a pas si longtemps, on s’informait dans les journaux, à la télévision et à la radio. Aujourd’hui, l’info nous arrive de partout, mais la désinformation aussi. Si bien, qu’on peine à distinguer le vrai du faux sur des sujets aussi variés que la politique, mais aussi la santé. 

Par exemple, dès les premiers jours de la pandémie, en janvier 2020, l’Organisation mondiale de la santé avait lancé un avertissement d’une « infodémie », c’est-à-dire une épidémie de fausses nouvelles qui déferlait parallèlement à la progression du nouveau virus. Comment se protéger et lutter contre cette marée d’informations douteuses qui exploitent nos peurs et court-circuitent notre esprit ? Voici cinq trucs pour les détecter.

 

Méfiez-vous de l’effet « Wow ! »

Les fausses nouvelles affichent souvent un caractère surprenant ou choquant, qui joue sur nos émotions. On a découvert un remède contre l’Alzheimer ou l’on s’apprête à marcher sur Mars ? Si ça semble trop beau pour être vrai, c’est que c’est peut-être faux ! Vérifiez si cette information émane d’une source d’information fiable, ou si elle a été reprise par au moins un média crédible.

 

Fiez-vous aux spécialistes

Personne n’est à l’abri des fausses nouvelles, et certains peuvent les propager sans malveillance. Certes, votre beau-frère garagiste s’y connaît en mécanique, mais les informations qu’il a trouvées en faisant « ses propres recherches » ne sont peut-être pas les plus fiables hors de ce domaine… N’est pas spécialiste qui veut !

 

Attention aux raccourcis mentaux

Notre cerveau aime multiplier les raccourcis pour alléger notre quotidien, ce qui peut nous jouer des tours. Par exemple, nous avons tous tendance à privilégier les informations qui confirment ce que nous pensons déjà. On appelle ça le biais de confirmation. Rappelez-vous que ce qui nous plaît n’est pas nécessairement exact !

 

Prenez une pause

Être bien informé ne signifie pas suivre les nouvelles du matin au soir. Notre capacité de compréhension a ses limites, et il est parfois bon de s’accorder des pauses. Le cycle des actualités est parfois frénétique : pourquoi le suivre à la même vitesse ?

 

Déjouez les algorithmes

Plutôt que de laisser les algorithmes des réseaux sociaux choisir les informations auxquelles vous êtes exposés, retrouvez l’habitude (si vous l’avez perdue !) de consulter les médias. Pas besoin de retourner au papier, plusieurs médias ont des comptes de réseaux sociaux, des applications gratuites, des sites web étoffés. C’est leur tâche de vous informer en s’appuyant sur des faits et des informations vérifiées.

 

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Cet article est paru dans l'édition Hiver 2026 de la revue Virage (page 25).

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