
De nos nouvelles :
Table ronde : Pour une diète informationnelle équilibrée
Quels sont les pouvoirs des géants du web? Quels sont ceux des milliardaires qui les possèdent? Les réseaux sociaux sont-ils des armes de désinformation massive? Ce sont quelques-unes des questions posées par l’ancien directeur de l’information de Radio-Canada et journaliste, Alain Saulnier, lors de l’ouverture de notre table ronde, le 20 mai dernier à la Salle des boiseries de l'UQAM.
L'événement intitulé Pour une diète informationnelle équilibrée, réunissait également Laurence Grondin-Robillard, professeure à l’École des médias de l’UQAM, et Alexandre Sirois, éditorialiste à La Presse. Alain Saulnier, qui vient de faire paraître l'essai Tenir tête aux géants du web, a d’emblée campé le décor avec des données et des exemples qui donnaient la mesure de l’immense pouvoir que ces compagnies ont acquis, en peu de temps, sur nos vies et nos démocraties.
Animée par André Lavoie, journaliste et administrateur au CQÉMI, cette table ronde a permis d’aborder plusieurs thématiques, dont la surabondance informationnelle et l’importance de consommer une information de qualité. Un des objectifs était aussi de rechercher des pistes de solution pour nous affranchir, individuellement et collectivement, des espaces informationnels contrôlés par les géants du web.
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Concours étudiant: la parole à nos lauréats
Les gagnants du concours étudiant, organisé en collaboration avec la Fondation René-Lévesque, ont été dévoilés lors de la cérémonie de remise des prix René-Lévesque de la presse étudiante le 8 mai dernier, aux Archives nationales de Montréal.
Élodie Rézine et Zachary Rivard, du Cégep de Jonquière, ont obtenu la première place, suivis de Cédric Bérubé et Louis Thuet, aussi étudiants au Cégep de Jonquière. La troisième place revient à Camille Desjardins, de l’Université du Québec à Montréal.
Nous les avons questionnés quant à leurs démarches. Pour lire leurs réponses et pour visionner leurs vidéos, cliquez ici.
Le CQÉMI au Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer
Plusieurs membres de l’équipe du CQÉMI étaient présents au Festival international de journalisme de Carleton-sur-Mer. Nos formatrices, Lysbertte Cerné et Johanne Fournier, ont animé des ateliers #30secondes avant d’y croire, alors que notre présidente, Line Pagé, participait au panel intitulé: Faut-il rendre l’éducation aux médias obligatoire?
Les calories vides de la désinformation
Selon André Lavoie, journaliste indépendant et administrateur au CQÉMI, la faible littératie numérique des Québécois de tous les âges est devenue un problème criant. Dans un texte publié dans Le Devoir au nom du CQÉMI, André Lavoie affirme qu’il est possible de contrer la désinformation et ses impacts, notamment « par la conscientisation du grand public, l’éducation des jeunes et des moins jeunes [ainsi que] la promotion de la littératie numérique ».
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Ce qui a retenu notre attention :
Contrer la désinformation à l'école
Dans le magazine L’actualité, le journaliste Karl Rettino-Parazelli s’est intéressé à la mission du CQÉMI, de même qu’au jeu éducatif issu d’une collaboration entre notre organisme et le Centre d'études sur les médias de l'Université Laval. « Une manière originale de faire réfléchir les jeunes à leur utilisation des plateformes numériques, qui s’ajoute aux formations sur les fausses nouvelles et le journalisme offertes par le CQÉMI ».
Pendant que nous interdisons, d'autres pays forment
Interdire les téléphones cellulaires à l’école est un signal utile, affirme Melissa Canseliet, experte en neurosciences et cyberpsychologie, mais la mesure ne donne qu’une « illusion de protection [...] Il ne suffit pas de confisquer un outil pour le rendre inoffensif. Il faut former à résister à ce qu’il déclenche dans le cerveau ». Selon la spécialiste, un bon programme d’éducation aux médias agirait sur deux fronts: l’esprit critique et la résilience cognitive.
Qui se laisse séduire par les fausses nouvelles?
Selon une étude menée auprès de 66 000 personnes dans 24 pays et publiée dans la revue Personality and Individual Differences, « les jeunes de la génération Z, les femmes, les personnes d’allégeance conservatrice et les gens moins instruits sont plus susceptibles de se laisser séduire par les fausses nouvelles ». Ce qui ne veut pas dire que les diplômés et les universitaires évitent tous les pièges, « car ils surestiment leurs capacités à identifier la désinformation ».
La fronde des parents contre les écrans
La Presse publie un grand dossier sur l’utilisation des écrans chez les jeunes, l’emprise des géants du numérique et quelques-unes des mesures prises dans certains pays afin de réduire le temps d’écran.